Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson (Chapitre 2 : la mobilité)
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Dans une langue magnifique, le célèbre auteur de L’île au trésor nous décrit, avec humour, la recherche de la satisfaction de tous ses besoins fondamentaux, et ceux de son animal, fortement éprouvés au cours de ce voyage dans les Cévennes.
Autant de jalons pour notre réflexion.
R.L.Stevenson éprouve quelques difficultés pour conduire son ânesse qui se montre récalcitrante. Il craint de ne pas atteindre le lieu de campement qu'il s'est fixé. Son besoin de mobilité n'est pas satisfait et, au-delà, c'est son projet de voyage qui semble compromis. Son besoin de cohérence est mis à l'épreuve.
En outre, le paquetage est mal arrimé et tombe. Ce qui fait rire quelques témoins : son besoin de reconnaissance est mis à mal. Il sent le désespoir monter. Il prend de l'eau-de-vie et du tabac (drogues) pour se calmer (thérapie)…
Par chance, un paysan rencontré lui donne de solides conseils (service) pour conduire son ânesse et lui procure la baguette nécessaire (aménagement) pour lui faire comprendre ses ordres… Quant au paquetage, il réfléchit pour mieux l'arrimer.
Un extrait de son Carnet de voyage relatant la recherche de la satisfaction de ce besoin.
Ce qu’était cette allure, aucune phrase ne serait capable de la décrire. C’était quelque chose de beaucoup plus lent qu’une marche, lorsque la marche est plus lente qu’une promenade. Elle me retenait chaque pied en suspens pendant un temps incroyablement long.
Écouter la lecture complète du chapitre incluant l'extrait.
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