Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson (Chapitre 13 : la sécurité)
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Dans une langue magnifique, le célèbre auteur de L’île au trésor nous décrit, avec humour, la recherche de la satisfaction de tous ses besoins fondamentaux, et ceux de son animal, fortement éprouvés au cours de ce voyage dans les Cévennes.
Autant de jalons pour notre réflexion.
R.L.Stevenson s'aventure en terres inconnues de lui. Son entourage n'est pas rassurant. Il veille aux conditions de sécurité…
« J’attachai là Modestine et lui ayant donné avoine et pain et empilé un tas de feuilles de châtaigniers dont elle était gourmande, je descendis une fois de plus à mon propre campement. La position était désagréablement exposée à la vue. Quelques chariots passèrent sur la route voisine et aussi longtemps qu’il fit clair, je me dérobai pour tout le monde, ainsi qu’un Camisard traqué, derrière la forteresse qu’était pour moi le tronc du vieux châtaignier. Car j’avais une véritable peur d’être découvert et visité par des gais lurons pendant la nuit. Je vis pourtant qu’il me faudrait m’éveiller de bonne heure. Ces plantations de châtaigniers en effet, avaient été le théâtre de l’activité locale pas plus tard que la veille. La pente était jonchée de branchages élagués et, çà et là, un gros tas de feuilles était ramassé… »
Extrait de: Robert Louis Stevenson. « Voyage avec un âne dans les Cévennes. » iBooks. https://itun.es/fr/d7FaL.l
Vous pouvez rechercher cette phrase et son contexte dans le chapitre 13.
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