Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson (Chapitre 06 : la reconnaissance)
ST900 NeuroSciences & Sociétés Plurielles ☞
Dans une langue magnifique, le célèbre auteur de L’île au trésor nous décrit, avec humour, la recherche de la satisfaction de tous ses besoins fondamentaux, et ceux de son animal, fortement éprouvés au cours de ce voyage dans les Cévennes.
Autant de jalons pour notre réflexion.
R.L.Stevenson s'interroge sur son (nos) équilibres de l'activité de l'esprit se sur celle du corps et des inconvénients qui résulte d'une vie mal gérée…
De lui (un moine rencontré ndlr)j’appris avec déplaisir que je ne pourrais être reçu à Notre-Dame des Neiges. Peut-être y pourrais-je faire un repas, mais c’était tout. Et alors, comme notre conversation continuait, et qu’il découvrait que je n’étais pas un colporteur, mais un homme de lettres qui dessinait des paysages et se proposait d’écrire un livre, il modifia sa manière de voir quant à ma réception (car j’ai peur qu’on ait égard aux personnes de qualité même dans un couvent de trappistes). Il me dit que je devais demander le Père Prieur, et lui exposer mon cas sans réserve. Sur nouvelles réflexions, il décida de descendre lui-même avec moi. Il pensait qu’il pourrait s’arranger au mieux en ma faveur. Pourrait-il dire que j’étais un géographe ? Non. Je pensais, dans l’intérêt de la vérité, qu’il ne le pouvait vraiment pas. – Très bien ! alors (avec contrariété) un auteur ?
Vous pouvez rechercher cette phrase et son contexte dans le chapitre 06.