Point 1 – Le modèle est fondé sur le sentiment d’autonomie que nous ressentons. L’autonomie est définie comme la capacité à maintenir son équilibre physique et psychique dans son environnement.
Point 2 – Le modèle propose deux définitions (postulats) de la bientraitance et de la maltraitance.
Est bientraitant tout acte/signe qui contribue à générer un sentiment d’autonomie accrue (à ressentir que sa capacité à maintenir son équilibre s’est accrue).
Est maltraitant tout acte/signe qui contribue à créer un sentiment d’autonomie affaiblie (à ressentir que sa capacité à maintenir son équilibre s’est affaiblie).
Point 3 – Toute personne a un profil, c’est-à-dire un équilibre qui lui est propre. Cet équilibre s’organise autour de la satisfaction de besoins. Certains besoins apparaissent fondamentaux.
Les besoins physiques. Ils concernent la mobilité, l’adaptation à un environnement, la nutrition, l’hygiène, la sécurité (une catégorie « autres » permet d’inclure des cas spécifiques).
Les besoins psychiques. Ils concernent l’affection, l’échange, la réflexion, la reconnaissance, la cohérence (une catégorie « autres » permet d’inclure des cas spécifiques).