FAQ
Attention : page de présentation du modèle et de la plateforme Stevenson ADICE. A adapter à votre organisation.
Différentes définitions du handicap existent. Nous donnons ici celle de l'Anesm (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux).
“Le handicap est parfois confondu avec la notion de déficience ou de maladie. Or, en droit français, selon l’article 2 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, « constitue un handicap au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant».
Le handicap (c’est-à-dire la restriction de la participation sociale) résulte de l’interaction entre les conséquences des troubles de la personne et l’inadaptation de son environnement. Ce que l'ANESM désigne par Recommandation de bonnes pratiques professionnelles (RBPP). Cette conception environnementale du handicap a été conceptualisée au niveau de l’OMS dans la Classification internationale du fonctionnement (CIF).”
Recommandation de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) par l'Anesm
Site (extrait au 06/11/17)
“Pour l’Unapei, le handicap mental est d’abord la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle.
Bien que le handicap prenne souvent une place importante dans leur vie et dans celle de leurs proches, les personnes handicapées mentales sont avant tout des individus qui ont besoin d’être entourés, de travailler quand ils le peuvent, d’avoir des loisirs… Bref, de vivre le plus possible avec et parmi les autres.
🚩 Pour élaborer une définition comme pour mener ses actions, l’Unapei considère d’abord la personne avant d’y associer la notion de handicap.”
Et celle très concise mais très claire du dictionnaire québécois.
Handicap : impossibilité ou difficulté permanente de faire quelque chose à cause d'un mauvais fonctionnement ou d'un non-fonctionnement d'une partie du corps. .
Le Modèle de Stevenson tend à rendre concrètes et opérationnelles les définitions.
Nous pouvons parler d'une pluralité de handicaps. Certains sont permanents, d'autres temporaires; ils peuvent aussi se cumuler.
Les causes d'un handicap peuvent être:
Le propre d'une Société évoluée, attentive au bien-être des personnes, est de progresser dans la prise en compte des handicaps, c'est-à-dire d'assurer les aménagements matériels et de mettre en place les services permettant à la personne de mener pleinement sa vie de citoyen.
La prise en compte des handicaps, c'est assurer la satisfaction des besoins fondamentaux par des actes, des relations, des organisations, des dispositifs adaptés aux situations rencontrées par les personnes touchées.
Le Modèle de Stevenson scrute les possibilités de satisfaction des besoins fondamentaux dans les situations de handicaps.
La satisfaction des besoins fondamentaux des personnes subissant un handicap est très souvent, sinon massivement, assurée par des aidants.
Par conséquent, la satisfaction des besoins des aidés peut, aussi, passer par la satisfaction des besoins des aidants.
Le Modèle de Stevenson scrute dans la même logique, par besoin, les modes de satisfaction. Par exemple assurer la mobilité ou la nutrition d'une personne paralysée passera, peut-être, par la facilitation du déplacement de l'aidant. Cette propriété -la similitude des besoins- du modèle de Stevenson assure une grande efficacité dans la recherche de solutions.