Table des matières

Suffisance alimentaire et besoins en nutrition scrutés avec l'approche Topos de Grothendieck

Les Topos appliqués à l'agriculture, en hommage à Alexander Grothendieck,

Alexandre Grothendieck s'exprime, dans sa retentissante conférence donnée au CERN, sur l'apport de l'agriculture pour l'humanité. Il s'interroge sur l'état de stagnation relative dans laquelle se trouve la recherche dans ce domine en regard du rôle absolument vital de l'agriculture.

Le titre de son oeuvre Récoltes et semailles ne peut que nous interpeler.

Un extrait de sa conférence donnée au CERN vidéo de 4mn. LOL

Cette conférence a eu lieu en 1972. Depuis, de nombreuses recherches ont été réalisées. Néanmoins, elles restent éloignées des débats publics. Elles sont l'apanage de l'industrie agroalimentaire et de diplomates de l'ombre. Or, l'agriculture sous tend nos modes de vie, nos échanges, nos équilibres vitaux et, à ce titre, il est crucial qu'elle soit considérée comme un bien commun et l'objet de débats citoyens.

Dans cet esprit, nous allons scruter la thématique des besoins fondamentaux en nutrition des personnes et des nations sous l'angle de la suffisance alimentaire?

Nous allons appliquer l’approche Topos de Grothendieck en faisant en sorte qu'elle vous apparaisse le plus clairement possible.

Alexander Grothendieck invite, dans son ouvrage fondateur Récoltes et semailles, à étendre la notion de Topos à d'autres champs anthropologiques. Il prend soin de préciser que l'approche Topos n'est pas complexe et ne nécessite pas de connaissances en mathématiques.

En revanche l'approche Topos demande, sur certains aspects, des efforts de déconstruction mentale et de construction mentales nouvelles de notions et de concepts. Un peu comme au temps de Galilée, il a fallu se représenter une terre ronde et au temps de Pasteur, des organismes vivants invisibles… Des représentations qui nous sont familières dans notre culture. Pour se rassurer, ces notions se comptent sur les doigts de la main.

Nous verrons comment, d’une façon surprenante, grâce aux Topos, l'étude de la suffisance alimentaire transforme notre écoute de nos assiettes et, par là, avoir des impacts considérables sur nos exigences quant à la nourriture et sur la compréhension des épidémies actuelles telles que celles de l'obésité, des Troubles du Spectre de l'Autisme, des toxicités…

Notre démarche est faite avec beaucoup de prudence. Nous sommes conscients de n'avoir saisi qu'une faible partie de la pensée de Grothendieck et, de surcroit, en dehors du champ des mathématiques.

Ce voyage dans les Topos, nous le devons essentiellement à Olivia Caramello, Mateo Carmona, Alain Connes, Stéphane Dugowson, Johanna Grothendieck et Laurent Lafforgue dans leurs travaux sur Alexander Grothendieck Mathématicien et écrivain et leurs nombreuses et généreuses conférences.

Nous souhaitons que ce travail fasse l'objet de larges échanges.


Approcher les Topos pas à pas

Préciser la thèmatique abordée, ici celle de la suffisance alimentaire

L’approche invite à préciser chaque terme de la thématique abordée.

Sous l’angle biologique, la notion de suffisance alimentaire couvre plusieurs critères parmi lesquels nous en retiendrons deux : le critère quantitatif en termes d’énergie fournie à chacun et le critère qualitatif en termes d’apports en protéines. À ce stade de l’approche, nous laisserons de côté celui des apports en minéraux, en vitamines et autres pour des raisons précises que nous expliquons par la suite.

Sous l’angle socioéconomique, l’approche invite à préciser la suffisance alimentaire de qui : des catégories de personnes peuvent être ciblées (la personne française en moyenne, la population française, la population européenne…). Cerner les conditions d’une suffisance alimentaire peut avoir des applications très diverses d’intérêt différent selon les objectifs.

Dans l’approche poursuivie, nous poserons comme objectif de cerner l’autonomie alimentaire de la France, puis de l’Europe, puis de zones géographiques plus étendues. L'autonomie alimentaire est considérée comme un état particulier de la suffisance alimentaire. Une autonomie alimentaire garantie un approvisionnement de la population en cas de perturbation grave dans la chaîne d'approvisionnement.

L’autonomie alimentaire d’un pays est définie comme la capacité d’une population à produire, avec les ressources agricoles du pays, sa propre nourriture, qu’elle soit directement d'origine végétale ou animale (si elle n’a pas cette capacité, elle doit impérativement importer ce qu'elle ne peut pas produire, si elle est en excès, elle exportera les excédent). Cette autonomie est virtuelle car un pays peut choisir d’utiliser une partie de son apte à l’agriculture pour d’autres usages que l’alimentation. En fait, de virtuelle, elle peut prendre une signification très concrète et même vitale dans les situations où les échanges se rompent pour causes de guerres, d'épidémies, de climat.

Pour cerner l’autonomie alimentaire de la France, nous avons besoin de données portant sur le nombre d’habitants des pays, leur Surface Agricole Utile (SAU), la surface agricole nécessaire par personne selon le mode de consommation. Nous en avons sélectionné trois à ce stade de l'approche (végétarien, mangeur moyen de viande, gros mangeurs de viande…) pour la raison qu'une étude de l'Ademe nous fournit des données sur ce mode. Mais, par la suite d'autres modes pourront être retenus.

Ces données permettent d'établir un Comparaison internationale des Besoins nutritionnels selon les régimes en protéines.

Dans l'approche Topos, ces données créent un nuage de points, d’objets formant des espaces, des catégories, des points de vue, des faisceaux


Questionner, Écouter les Points de vue, les Organiser en Faisceaux

En général, dans une étude, les questions sont posées dans le but d'atteindre un objectif plus ou moins fixé initialement. C'est vrai aussi pour une étude faite avec l'approche Topos mais, en fait, il se passe un phénomène étrange : l'approche Topos ouvre avec vigueur le champ des questions jusqu'à faire apparaître comme très limités les objectifs initiaux. L'approche Topos sollicite fortement l'intuition du questionneur. Alexander Grothendieck, lui même questionneur dans les mathématiques, en fait le constat : “ces innombrables questions, notions, énoncés dont je viens de parler, ne prennent pour moi un sens qu’à la lumière d’un tel “point de vue” - ou pour mieux dire, ils en naissent spontanément, avec la force de l’évidence, à la même façon qu’une lumière (même diffuse) qui surgit dans la nuit noire, semble faire naître du néant ces contours plus ou moins flous ou nets qu’elle nous révèle soudain.”

C'est le cas pour la thèmatique de la suffisance alimentaire, L'approche Topos ouvre un vaste champ de questions qui, souvent, induisent directement des réponses, des points de vue, engendrant d'autres questions. Un problème surgit : celui de matériaux de réflexion abondants, voire envahissant !

Commençons par deux premières questions. Elles orienteront nos travaux. 1) la France est-elle autonome sur le plan de la suffisance alimentaire ? 2) pour quels modes d'alimentation ? Les réponses à ces questions sont appelées des points de vue .

Dans l’approche Topos, les points de vue proches forment des faisceaux qui permettent de dégager des réalités desquelles il est possible de faire émerger des visions ou au moins des points de vue féconds .

La lumière et les faisceaux selon Alexandre Grothendieck

Réflexion sur les apports de Grothendieck

Nous verrons, très concrètement dans la thématique sur la suffisance alimentaire que l’approche ouvre, avec méthode et facilité, d’autres questionnements débouchant sur d’autres points de vue, parfois surprenants mais toujours, ou presque, invitant à engager d’autres questionnements avec d'autres perspectives avec toujours le sentiment que nous nous approchons de la réalité.


Imaginer les Topos

Un Topos est une notion englobante désignant à la fois les objets, les espaces, les faisceaux, les visions. Ces éléments permettent différents cheminements dans les recherches en mathématique mais aussi récemment en anthropologie.

Un Topos dont le nom s’inspire de topologie est, si l’on veut lui associer une image familière, une sorte de guide permettant des cheminements dans un paysage amenant à des découvertes (c’est au moins l’image mentale que se fait l’auteur de ces lignes !).

L’une des particularités d’un Topos appliqué à un champ d’investigation est d’inviter à capturer les propriétés déjà révîées dans un topos voisin afin de les utiliser directement. C’est en quelque sorte un chemin de traverse dans les pensées ! Cette capture se fait d’une façon intuitive. On parle alors de logique intuitionnelle par contraste avec la logique binaire du vrai/faux.

À ce stade la notion de Topos peut apparaître abstraite mais en fait elle est simple… une fois acceptée, comme pour toute grande avancée scientifique.

Les Topos, //une idée enfantine// selon A.Grothendieck

Cette simplicité trouve son origine, nous posons cette conjecture, dans les mécanismes mêmes de nos cerveaux, de nos pensées qui fonctionnent, d'après nous, en permanence sur le mode des Topos. Cette simplicité est masquée par la difficulté de nous regarder, de méditer. Il a fallu le génie d'Alexander Grothendieck et sa lente et intense méditation sur son propre fonctionnement pour, nous invite-t-il, à penser ce que nous sommes avec l'appui nécessaire de nos propres et intimes facultés.

Alain Connes, mathématicien, nous fait part de l'image qu'il se fait d'un Topos

EPFCL-France Vidéo de 2h28mn (2014)

Dans Récolte et semailles Alexander Grothendiciek nous dévoile son émerveillement devant les topos qu'il a inventé. Il le fait en faisant référence, à plusieurs reprises, à la très belle et anonyme balade datant du XVIe siècle, toujours chantée, toujours envoûtante Aux marches du palais.

Alain Connes signale la très belle l'interprétation d'Yves Montand. Nous avons choisi celle de Nana Mouskouri, une voix féminine en général entendue de leur mère par les enfants. Mère, enfant, enfance des mots saillants dans Récoltes et semailles.

The Orchard Enterprises Vidéo de 4 mn

Pour AG, le petit cordonnier, c’est peut-être lui dans l’innocence de son enfance, le lit profond de la rivière accueillante et généreuse, les Topos et leurs richesses, les chevaux du roi, les amoureux des Topos… mais peut-être pas !

ENS Olivia Caramello mathématicienne Vidéo de 3mn


Former des espaces de données, des catégories, des Topos

Dans le champ d’investigation de la suffisance alimentaire nous avons commencé à établir un premier descriptif (voir le tableau Comparaison internationale des Besoins nutritionnels selon les régimes en protéines).

Comparaison internationale des Besoins nutritionnels en protéines

Certaines données comme par pays, les surfaces, le nombre d’habitants, les surfaces agricoles utiles (SAU)… font consensus (car issues d’observations multiples). Elles sont disponibles dans de nombreuses banques de données.

En revanche, les surfaces agricoles nécessaires par habitant selon leur mode de consommation sont des données « à chercher » car résultant d’études reposant sur des hypothèses aux nombreuses approximations. Dès lors, on pressent qu’il n’existe pas une seule réalité mais des réalités.

Ces données, pour la suffisance alimentaire, nous les avons captées, par intuition, dans l’étude de l’Ademe sur les émissions de Co2. Elle donne notamment les surfaces agricoles nécessaires pour nourrir un français selon son mode d’alimentation (végétal, carné) .

Les données sont virtuelles car faisant abstraction des échanges de produits alimentaires entre pays, des réalités quant aux modes de cultures adoptées, des cultures non alimentaires. En d'autres terme, peut importe, à ce stade de la démarche, le postionnement des surfaces sur la planète. Pourtant, on le verra, ces données permettent de soulever des questions cruciales sur des situations alimentaires nous concernant tous, au quotidien et dans un proche futur.

En fait, cette étude de l'Ademe dessine pour la suffisance alimentaire, de manière implicite, un Topos très proche de celui que nous proposons. Par conséquent certains des résultats acquis dans ce topos-émission de Co2 peuvent être directement utilisés dans le topos — surfaces agricoles utiles nécessaires.

Les transpositions potentielles de résultats sont au cœur de la démarche Topos en mathématiques, telle que formulée par Alexander Grothendieck.

Nous obtenons, par conséquent, un premier faisceau de (3) points de vue. Avec déjà quelques surprises (au moins pour l’auteur de ce texte).

Ensuite, nous avons répété ce travail avec 11 pays européens, puis sur un panel de pays non européens en transférant les données Ademe concernant les surfaces agricoles utilisées selon les modes d’alimentation. Nous obtenons des faisceaux enrichis.

Cette structuration catégorielle des données est englobante et généralisante car elle peut accueillir d’autres catégories semblables et ceci sans limite, par exemple, d’autres pays ou régions. Elle peut également engendrer d’autres structures, en liant en faisceaux ses constituants (les objets) à des constituants de structures différentes. Par exemple, des liaisons entre les modes de consommation et la richesse en acides aminés des protéines végétales et animales.

Précision sur les Surfaces Agricoles Utiles (SAU)

Une définition technique de la Surface Agricole Utile (SAU)


Ressentir la magie des Topos

Et là, la magie des Topos exprimée par Grothendieck (et par les mathématiciens qui soutiennent activement l’approche Topos) opère. Les points de vue deviennent féconds : ils invitent à d’autres questionnements, à d’autres thématiques; ils font émerger, parfois, des solutions; ils engendrent une Vision.

Pour nous ce sera celle d'un jardin planétaire nécessairement cultivé en mode coopération aux risques de pénuries graves, voire vitales, et de conflits de toutes intensité et en tous lieux.

La Vision selon Alexander Grothendieck


Balayer un espace, scruter les objets

Les Topos amplifie nos facultés à balayer de vastes espaces. Ils nous permettent d'écouter (mot de A. Connes) ce que nous dit la suffisance alimentaire au niveau des nations, des zones de nations. Dans les coulisses (mot de A. Connes), il est possible de d'envisager des modifications de paramètres, par exemple les déterminants des modes d'alimentation, ou encore de prendre en compte les aléas (mot de A. Connes) surgissants.

Les Topos permettent de scruter les réalités de situations locales. Sur n'importe quel point du point du Topos, à tout moment, il est possible d'entreprendre une recherche selon le mode de la logique du vrai/faux, la démarche ordinaire.

Alexandre Grothendieck insiste sur le fait que chaque questionnement peut être traité par les démarches ordinaires.

Par exemple, le Japon se distingue par une surface agricole utile très réduite (13 % de la surface du pays). Comment les Japonais se nourrissent-ils ? Quels impacts sur leurs relations internationales ? Quelles tensions sociétales (baisse de la natalité…) ? Quels conflits autour des ressources maritimes ? Etc.

L’un des apports des Topos est de ne pas perdre de vue le contexte du questionnement et de ses réponses. Il permet de systématiser les transferts de savoirs et d'ouvrir ainsi considérablement le champ d’investigation. Les réponses aux questions sur le Japon peuvent éventuellement constituer des connaissances précieuses pour éclairer des situations similaires rencontrées dans d'autres zones géographiques, notamment dans les zones insulaires.

Ainsi les Topos sont généreux (mot d'A. Connes) : ils accueillent d'autres modes de recherche, ils capitalisent les connaissances. Dans un Topos, l'exception n'est pas exclue. Au contraire, une exception est considérée avec une grande attention car elle peut révéler des organisations masquées dans les réalités perçues.


Du jardin planétaire à l'assiette et l'inverse

L’étendue des questionnements peut laisser entendre que leur intérêt est d'avantage d’ordre géopolitique, académique que opérationnel.

Pourtant, au moins pour l’auteur de ces lignes, un point de vue fécond se dessine : la planète ne permet pas une alimentation carnée de la population mondiale, même moyennement.

Se pose alors la faisabilité d’une transformation à l’échelle planétaire des modes d’alimentation. Cette faisabilité pose la question des rôles biologiques des protéines. Sans entrer dans les détails, dans cet exposé, se nourrir de protéines végétales n’est pas simple. Respecter les doses d’acides aminés nécessaires au corps humain avec les seules protéines végétales est un casse tête culinaire. Certaines civilisations ont appris au cours des âges à composer les repas dits équilibrés notamment en y incluant des associations de légumineuses (porteuses des acides aminés essentiels). Par exemple, en Inde, le traditionnel dahl (plat à base de lentilles et d’autres légumineuses) associe les protéines.

Le thème de la suffisance alimentaire met en évidence l'apparition, dans les populations, de fractures protéiniques. En Europe y compris,


Constats et réflexions

Des données de bases

50 gr/jour de protéines nous sont nécessaires (en moyenne).

Elles sont apportées par

- 200 gr de viandes (ou œufs ou lait ou fromage)

soit

- 600 gr de céréales ou de légumineuses (lentille , haricots…)

Ou un mixte (France 2 pour les protéines animales et 1 pour les protéines végétales.

Les protéines dans les céréales principaux apporteurs d'énergie ne sont pas complètes (acides aminés essentiels incomplets). Nécessité d’associer des légumineuses. En France, nous sommes mangeur moyen de viande,

L’état de la situation alimentaire en France et dans le Monde

Si la France est moyenne mangeuse de viande : la surface est juste suffisante pour nourrir sa population.

Si la population française devient entièrement végétarienne : possibilité de nourrir 150 millions de personnes en plus de sa population .

Si la population française devient grosse mangeuse de viande : importation nécessaire pour nourrir 18 millions de Français.

Si la population allemande devient moyenne mangeuse de viande : importation nécessaire pour nourrir 45 millions d’Allemands.

La population Européenne (11 pays) est moyenne mangeuse de viande : importation, nécessaire pour 130 millions d’Européens (situation actuelle).

L'Europe (population moyenne mangeuse de viande) est lourdement dépendante des importations de nourriture.

La Russie moyenne mangeuse de viande : exportation possible pour 140 millions de personnes

Russie est excédentaire en nourriture, en énergie et probablement en ressources minières.

Etc.


Matière à réflexions

Les Topos ainsi révélés font émerger en abondance, selon les vouloirs de leurs utilisateurs, un flot de problématiques alliées à des pistes de résolutions. ,

Réflexion sur la suffisance alimentaire de l'Europe

L’Europe est dramatiquement non autonome en nourriture (et d’énergie et de ressources minières )

L’OTAN renforce depuis des années son armement à la frontière Europe/Russie.

La Russie Renforce d’une façon (agressive), ses frontières.

Réflexion sur la suffisance alimentaire du continent américain

Les États-Unis comme moyens mangeurs de viande : peuvent nourrir en plus de sa population 525 millions de personnes moyennes mangeuses ou 2 500 000 000 de végétariens.

Les États-Unis comme gros mangeur de viande : importation nécessaire pour 280 millions de personnes.

Le Brésil, l'Argentine gros exportateurs de produits agricoles (tourteaux de soja).

Le Mexique comme moyen mangeur de viande : importation, nécessaire pour 98 millions de personnes

Le Mexique comme végétarien : à peu près à l’équilibre.

Immigration des populations du Mexique vers les États-Unis inéluctables.

Le continent américain nourrit en protéines l'Europe, la Chine, le Japon…

Réflexion sur la suffisance en protéines des populations européennes

Les populations d’Europe consomment de moins en moins de viande au risque de carence en protéines et/ou de déséquilibres nutritionnels. Répercussion sur la santé. Exemple : déficit en lysine (un acide aminé) : déséquilibrée hormonale (entre autres), d’où une épidémie d’obésité (entre autres). Jeune femme particulièrement sensible ?

Réflexion sur la nourriture végétarienne ?

Une alimentation moins carnée semble inévitable et nécessaire dans le contexte d'un équilibre mondial. D'ailleurs, par de multiples glissements, les aliments à base de céréales (blé, riz, mais…)tendent à envahir les assiettes et les protéines animales à se réduire.

Cependant, manger végétarien ne s'improvise pas ni sur le plan des personnes, ni sur le plan national. Sur le plan des personnes, outre des difficultés liées aux habitudes, à la culture et aux équilibres physiologiques établis, il est nécessaire que chacun prennent à associer les protéines. Sur le plan national, la politique agricole doit permettre de développer la culture des légumineuses, d'orienter les pratiques des cantines, de développer des enseignements. On en est loin. Ce n'est pas un hasard si les étiquettes informant le consommateur sur la composition des produits ne font pas de distinction entre les protéines végétales et les protéines animales.

Etc.

https://tacanowblog.com/2013/04/24/no-soup-for-you/